P 01 - MAUSOLEE ROMAIN


 


ANTIQUITE


Le mausolée mesurait 6 mètres de haut. Il est daté du début de notre ère, il a été taillé dans des pierres du sud du Vercors.
Ces éléments se trouvaient à l’origine au dessus du village actuel, à proximité de la voie romaine; ils ont été retirés de la Drôme et réutilisés pour renforcer le pont roman à la suite des nombreuses et violentes crues de la rivière.
Voici la traduction des inscriptions retrouvée : « Dionysus fils très pieux »«  Cnaeus Julius a fait de son vivant »
Le terme « Dyonisus » traduit une influence grecque.




1° photo - vestige romain, socle de la voix centrale du calvaire d'Aouste, formant la partie précédente du vestige découvert par Monsieur Mathieu, en septembre 1952, au bord de la rivière de la Drôme : sur cette pierre une inscription en latin "D M Dionysi Fili ..?.. Vivus fecit". [ce vestige (pierre de gauche sur la photo ci-dessus) est actuellement placé près du pont de Drôme].








2° photo - vestige romain découvert en septembre 1952, au bord de la rivière de la Drôme ; sur cette pierre une inscription en latin incomplète "Simi ? cn Julius






D'autres épitaphes sont répertoriées sur la commune comme celle ci-dessous, datée du début du 1er siècle, a été retrouvée dans le jardin d’un particulier.

 

"A Celsa, fille de Buccacus, Tertius Hector à son épouse"


 

De nombreux autres objets sont le reflet de la vie de la cité
ainsi des sesterces à l'effigie d'Antonin le Pieux.



 

Quelques autres épitaphes et autels











Sur cet autel antique, auparavant situé derrière l’ancienne église paroissiale conservé ensuite dans une famille d’Aouste, l’inscription en latin suivante « D. M. Et quieti aeter Segudiae maxi Millae Frontia Marciane fil Et Cl. Prima nus gener Ponendum Curaverunt Et sub ascia Dedicaverunt » (Aux Dieux Mânes et à l’éternel repos de Segudia Maximilla. Sa fille Frontia Marciane et son gendre Claudius Primanus ont pris soin de placer ce monument et de le dédier sous « l’ascia (1) »

1 - « dédicace sous ascia » : « dédicace d’un mausolée - mis sous la protection d’un outil,gravé dans la pierre du mausolée, pour assurer son inviolabilité »




















Autel antique : un cerf est sculpté sur l’une des faces du monument peut-être destiné à recevoir l’expression d’un vœu consacré à Diane.


















Quartier Saint Alban, au sud d’Aouste, un autel au dessus du bassin d’une fontaine, élevé à Jupiter, orné d’une figure de la foudre à l’endroit touché par le tonnerre,les lieux frappés par la foudre étant considérés comme sacrés : détail de l’autel ; inscription en latin incomplète « I O M M. I. S E R V (IDVI Optimo Maximo, M. IuliusServatus) ». (A Jupiter très bon très grand, par Marcus Julius Servatus).









 

Plaque de marbre blanc (haut 18 cm, largeur 18 cm, épaisseur 4 cm) gravée sur deux faces, conservée au musée de Die. Sur la face A : « ici reposent en paix Rodanicus de bonne mémoire.. » et sur la face B : « sous cette épitaphe repose en paix Ferrola, de bonne mémoire qui a vécu ... années ». VIe siècle.



 

Epitaphe de Gaius Julius Successus. Plaque trouvée dans un cabanon de vigneron,
servant de support à des récipients, conservée au Musée de Die.










Sur une tablette, conservée au musée Calvet d’Avignon, l’extrait d’une inscription en latin « Au nom du Christ, ici repose Ampelius, fidèle serviteur de Dieu et Singénia, qui ont vécu dans l’affection conjugale et la tendresse, 70 ans (?) environ, et sont demeurés tout ce temps dans la paix du Seigneur. Telle fut la pureté de leur vie que durant plus de 20 ans, l’épouse étrangère à son mari, persista dans l’observance d’une continuelle chasteté. Ampelius, de vénérable mémoire, est mort le 16 des calendes de décembre (16 novembre), sous le consulat de Festus et Marcianus. Singénia, de bon souvenir, a trépassé le 6 des calendes de janvier (25 décembre) l’année après le consulat de Victor » (472 ?).